La gynécomastie peut-elle être traitée de façon naturelle ?
C'est l'un des plus embarrassants problèmes esthétiques chez les hommes. Il est rarement évoqué et encore enfoui sous le sceau du tabou. La gynécomastie peut pourtant être facilement abordée, traitée, voire progressivement effacée de façon naturelle.
Qu'est-ce que la gynécomastie ?
On parle de gynécomastie lorsque la glande mammaire se développe anormalement chez l’homme derrière les mamelons sur le thorax. Elle peut concerner un seul sein ou les deux.
Elle peut apparaître dès la naissance et se développer durant l'enfance. Puis les symptômes disparaissent dans 90 % des cas. Lorsqu'elle apparaît à l'adolescence, la raison est souvent un taux d'hormones œstrogènes plus élevé que le taux de testostérone.
C'est également à cause d'une baisse du taux de testostérone, qui survient naturellement chez les hommes après l'âge de 50 ans, que la gynécomastie se développe chez près de la moitié des hommes âgés.
Aujourd'hui, rien n'empêche de consulter un chirurgien pour traiter la gynécomastie rapidement et se renseigner sur cette gêne esthétique qui peut, dans certains, cas devenir douloureuse.
Existe-t-il d'autres causes ?
Certains traitements médicamenteux (notamment les stéroïdes et les amphétamines) ont pour effet secondaire une pousse des seins chez l'homme.
Les cancers suivants peuvent parfois provoquer une sécrétion d'hormones œstrogènes :
- cancer du testicule
- cancer du poumon
- cancer du rein
Les troubles endocriniens suivants peuvent également provoquer une gynécomastie aggravée :
- Acromégalie
- Maladie d'Addison
- Hyperthyroïdie
- Prolactinome
L'alcool a été identifié comme un des responsables probables de poussées d’œstrogènes, car l'éthanol contient des phytœstrogènes. Enfin, des anomalies hépatiques et quelques maladies génétiques sont dans certains cas des facteurs favorisant une gynécomastie.
Existe-t-il différents traitements possibles ?
Le seul traitement est l'ablation du sein. La lipo-gynécoplastie à mini-incisions consiste en une liposuccion suivie d'une excision de la glande impliquée. L'opération se déroule sous anesthésie locale et ne laisse qu'une trace invisible à l’œil nu. La convalescence n'est que de quelques jours.
Des tests médicamenteux sont en cours à l'aide de testostérone ou d'anastrozole. Cependant, il n'existe que peu ou pas d'étude concluante sur un traitement médicamenteux efficace. La testostérone est étudiée en hormonothérapie, notamment contre les bronchites chroniques, mais ses effets secondaires sont encore problématiques.
Qu'en est-il de possibles traitements naturels ?
Les substances suivantes sont connues pour avoir des effets bénéfiques sur la gynécomastie (tout en apportant d'autres propriétés plus généralement bienfaisantes) :
- le curcuma (consommé cuit plusieurs fois par semaine, il aide à augmenter la production de testostérone dans le corps et diminue la synthèse d’œstrogène)
- l'huile de poisson (riche en acides gras oméga 3 pouvant aider à la production de testostérone, à diminuer le taux de cholestérol et augmenter le niveau de sérotonine)
- le zinc (contenu dans les huîtres, le foie de veau et de porc, la viande rouge, le hareng, le pain complet, les germes de blé, le cacao, les jaunes d’œufs, les lentilles ou les noix de cajou)
- un régime riche en fibres (pommes, poires, kiwi, pamplemousse, choux de Bruxelles, brocolis, chou-fleur)
Leur consommation accompagnée d'une activité physique favorisant le raffermissement des parties hautes du thorax et des abdominaux sera d'une grande aide pour tenter de faire diminuer naturellement la quantité de graisses dans les seins.
Il est par ailleurs envisageable d'utiliser des compresses froides en cas de douleurs.
À quoi d'autre faut-il faire attention ?
En plus de l'éthanol contenu dans l'alcool, certaines études ont conclu que la consommation de marijuana pouvait entraîner une gynécomastie. La cigarette et certains polluants comme le plomb sont en outre à éviter.
Maintenir un poids corporel sain permet enfin de réduire le taux de graisses dans le corps qui risque inévitablement de se répartir aussi dans les seins. ___________________________________
publié le 2017-04-19 par Netrevolution
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